Il y a encore quelques mois, tout le monde voulait « son chatbot ».
Une petite fenêtre en bas à droite du site, une IA qui répond à tout, 24 h/24, 7 j/7.
C’était moderne, rassurant, et dans le tourisme, on s’est dit : « formidable, ça va remplacer la file d’attente à l’accueil ! »
Et il faut bien le reconnaître : pour un touriste lambda, c’est souvent pratique.
Une question simple, une réponse instantanée : “Quels sont les horaires de visite ?”, “Où se garer ?”, “Quelle est la météo demain ?”… le chatbot sait faire, et il le fait bien¹.
C’est fluide, efficace, sans friction.
Mais voilà… quand on bascule du côté B2B, tout change.
Quand il ne s’agit plus d’un touriste curieux mais d’un professionnel du tourisme, d’un office qui cherche à conseiller, qualifier ou transformer, la conversation devient tout de suite plus complexe.
Et c’est là que les chatbots montrent vite leurs limites.
Le mirage des chatbots “intelligents”
La promesse initiale est séduisante : automatiser, fluidifier, répondre à tous les besoins.
Mais la réalité, elle, est souvent plus rugueuse.
Un chatbot IA, même entraîné sur des bases locales, reste un outil de conversation générique.
Il comprend les mots, mais pas le contexte. Il détecte les intentions, mais ignore les émotions, la nuance, la logique métier.
Résultat : dès qu’un conseiller en séjour ou un prestataire tente d’aller un peu plus loin : “j’ai un groupe d’amis qui veulent un circuit sur trois jours avec des hébergements écoresponsables et des activités culturelles” le chatbot s’emmêle.
Il donne une réponse approximative, souvent hors sujet, parfois complètement inventée².
Et c’est là tout le paradoxe : l’IA peut impressionner sur la forme, mais décevoir sur le fond.
Dans les contextes métiers précis, elle manque de cohérence, de fiabilité et surtout… d’humanité.
Des études récentes montrent d’ailleurs que, dans le tourisme, un chatbot peut réduire l’intention de réservation, faute d’empathie ou de confiance³.
Et côté B2B, le constat est encore plus sévère : taux de conversion faibles, leads peu qualifiés, coûts de maintenance sous-estimés⁴.
Bref, pour les tâches simples, les chatbots sont utiles.
Mais dès qu’on entre dans le champ de la recommandation personnalisée, du pilotage de flux ou de la valorisation de contenus locaux, ils montrent vite leurs limites⁵.
Et si la vraie réponse, ce n’était pas « plus d’IA », mais « mieux d’IA » ?
C’est précisément ce constat qui nous a conduits à créer Roadpress.
Au lieu de vouloir « remplacer » l’humain, nous avons voulu l’augmenter.
Un outil pensé pour les offices de tourisme, qui leur permet de créer des livrets de voyage digitaux à partir de leurs propres contenus, de leurs données et de leurs usages quotidiens.
Là où le chatbot discute, Roadpress agit.
Il génère un livret cohérent, contextualisé, dans la langue du voyageur, en s’appuyant sur les ressources locales (Fiches SIT, articles du site, POI, etc.).
Le visiteur repart avec un support clair, inspirant, fidèle à la ligne visuelle et éditoriale de l’office, et surtout aligné sur vos objectifs de valorisation.
Pas d’hallucination.
Pas de robot bavard.
Juste un outil qui fait le lien entre vos données, vos équipes, et les besoins réels des voyageurs.
En résumé
Les chatbots IA sont d’excellents outils pour automatiser des échanges simples.
Mais dès qu’on parle de conseil, de stratégie ou d’expérience personnalisée, ils atteignent vite leurs limites.
Dans un secteur où l’humain, la confiance et la pertinence font toute la différence, Roadpress propose une alternative concrète et réaliste : une IA au service du tourisme, pas l’inverse.
Sources
- Inbenta – Les chatbots pour l’industrie du tourisme, un avantage à multiples facettes
- Expertise.ai – 7 inconvénients des chatbots et comment les résoudres
- MDPI – Artificial Intelligence in Tourism Through Chatbot Support in the Booking Process
- LXAHUB – Why (and When) B2B Chatbots Fail
- Bridgepointe Technologies – The Disadvantages of Chatbots in Contact Centers
- Cognigy – AI Chatbots in Travel: Benefits & Examples
